Chapitre 5. 6 juin 2006

La fin de semaine ayant été grise, je me suis complu dans mon état de zombie. À part regarder la télévision, je n’ai rien foutu et je n’étais pas très fier de moi. Je pensais à Catherine et à ce qu’elle devait vivre à ce moment-là. Elle était revenue à l’heure qu’il était. Il a fallu que je me donne un petit coup de pied au derrière pour me sortir de ma léthargie. Il faisait beau en ce mardi matin, et j’ai décidé que c’était le temps de prendre une marche pour me sortir de mes idées noires et m’aérer le cerveau un peu.

Je ne sais pas où Sean avait pu dénicher les budgets nécessaires; mais déjà, le 6 juin, il y avait de la publicité concernant le rassemblement du 17 juin partout sur le campus, et en périphérie de celui-ci, sur les poteaux électriques de mon voisinage par exemple. Louer le PEPS, ça devait aussi coûter une beurrée! Son organisation semblait une machine bien huilée, je n’aurais jamais pensé Sean capable de gérer tout ça de cette façon. C’était annoncé davantage que les spectacles au Festival d’été de Québec. Rien ne m’associait à ce rassemblement. Rien n’associait personne à ce rassemblement d’ailleurs. On l’annonçait pour ce qu’il était, sans qu’une vedette ou personne n’y soit associée :

« Rassemblement pour la paix et le respect entre tous groupes moraux ou religieux. Le concept de l’individualisme conscient sera suggéré comme la piste de solution pour atteindre cet objectif que nous espérons tous ».

Ça me semblait pas très sexy, mais ça pouvait probablement attirer des curieux, surtout s’il ne faisait pas très beau ce samedi-là. Sean m’avait dit qu’il comptait surtout sur le bouche-à-oreille initié par des leaders de communautés religieuses et groupes moraux (comme il disait) pour créer l’engouement désiré. Ces panneaux n’étaient que le complément grand public et médiatique de son effort de marketing. Sean avait sûrement pris un congé sans solde du lab pour s’occuper de tout ça. J’avais plein de questions pour lui et je me demandais bien pourquoi j’attendais qu’il vienne me voir. Je n’avais qu’à aller à lui et lui poser mes questions! Je devais m’assumer dans tout ça; cesser d’être la victime! Je n’entendais d’ailleurs pas grand bruit chez Sean, rien d’anormal dans les derniers jours. Ça me semblait incompatible avec tout ce branle-bas que je constatais partout dans les rues. Je suis monté directement à son appart.

Bien que nous soyons voisins, nos appartements sont dos-à-dos, ou plutôt dos-à-côté, et nos portes donnent sur différents couloirs, c’est pourquoi je pouvais difficilement constater ce qui se passait chez lui sans lui rendre directement visite; à moins de percer un trou dans le mur du salon, ce qui m’a souvent tenté, je l’admets.

En arrivant devant chez Sean, j’ai tout de suite constaté que sa porte était placardée de plusieurs messages et annonces, ce qui n’était pas normalement le cas. Il y avait bien la publicité de l’événement, que j’avais déjà vu à l’extérieur. Il y avait aussi un message bilingue annonçant que si on le cherchait, on pouvait le trouver au quartier général du comité d’organisation du rassemblement dans un local du PEPS qui était bien indiqué. Le genre de message que l’on ne peut voir que dans une ville avec un bas taux de criminalité. Il n’y avait d’ailleurs pas grand-chose à voler chez Sean. De toute façon, ça confirmait ma théorie qu’il ne se trouvait pas au lab et qu’il consentait tout son temps à cette organisation. Il prenait vraiment ça au sérieux le Sean. Je me suis demandé pourquoi il ne m’avait jamais parlé de ce local avant.

Je me suis rendu à ce local, situé à une quinzaine de minutes de marche, sans plus. J’y ai constaté le brouhaha de l’organisation bien huilée qui s’affairait de manière efficace. Il s’agissait d’un petit local et Sean n’a pas été difficile à trouver. Je m’attendais par contre à le voir gesticulant et dirigeant tout ce monde-là. Il était à l’avant-scène, mais ce n’était pas lui qui dirigeait la quinzaine de personnes qui s’affairaient autour de l’estrade principale. Une personne que je ne connaissais pas était le chef. Sean semblait travailler studieusement à ses côtés et agir comme conseiller, au besoin. Le chef était beaucoup plus vieux que nous, ce n’était sûrement pas un étudiant. Ni même un prof d’après moi, il avait une désinvolture qui faisait penser à un businessman arriviste.

Quand Sean m’a vu, il semblait super content. Il s’est tout de suite dirigé vers moi. Il m’a dit qu’il fallait qu’il me parle au plus sacrant. Il organisait l’horaire de l’événement lui-même. Il lui restait beaucoup à faire, pendant que des spécialistes s’affairaient à la vente et au marketing du rassemblement.

-Mais Sean, où as-tu pris tout l’argent pour te payer des consultants en vente et marketing?

-Ma communauté religieuse y est pour beaucoup. C’est d’ailleurs elle qui m’a dirigé vers cette firme de marketing avec laquelle elle fait affaire depuis longtemps. Tu sais, l’argent des quêtes, ça ne sert pas juste à faire des rénovations à l’église.

-Ta communauté religieuse te donne tant que ça? Je ne me doutais pas qu’ils avaient tant de moyens.

-En fait, tu sais, ma famille est riche, alors l’argent me vient surtout de là. La communauté en fournit un peu, mais son soutien est plus au niveau des opérations qu’au niveau pécuniaire.

-C’est ton argent, ou celle de tes parents?

-C’est l’argent de mes parents. Moi, comme tu le sais, je n’ai pas grand-chose.

-C’est comme si c’était la tienne, tu n’as qu’à demander et tu obtiens ce que tu veux pour tes « petites » initiatives.

-C’est pas vraiment ça. Viens, allons à la cafétéria, on aura plus le loisir de parler calmement de ça et de bien d’autres choses.

Sean est allé chercher son espèce de gros cahier de notes et m’a rejoint. Effectivement, on avait l’air de déranger dans le local. On était dans les jambes.

-Écoute Jeff, j’ai beaucoup de choses à te dire concernant la mise en scène du rassemblement. Je veux bien répondre à tes questions, mais rapidement. Je suis pas mal occupé comme tu vois.

-Finissons quand même ce que nous avons commencé. Comment se fait-il que tes parents sont prêts à te donner tant d’argent maintenant, alors que tu restes dans un appartement tout à fait ordinaire? Tu aurais pu leur demander de l’argent pour ça non?

-Mes parents donnent cet argent pour financer le rassemblement auquel ils croient, ils ne le donnent pas à moi personnellement. D’ailleurs mon père va descendre de Sydney pour être présent à l’événement. Ça te montre un peu à quel point il y croit!

-Il croit surtout à toi j’ai l’impression!

-Il croit à toi aussi. Tu sais, tu l’avais bien impressionné lors de ton passage chez nous et il était déçu de ton athéisme. Pour lui, de savoir que nous avons bâti quelque chose comme ça ensemble, ça l’a vraiment ému. En plus,… en plus, non oublie ça!

-Tu as piqué ma curiosité Sean, trop tard pour reculer.

-Non non, c’est rien d’important, il faut parler de l’horaire du rassemblement! Tu as vu, j’ai choisi de faire ça de 16h00 à 18h00. Ça me semble le meilleur créneau pour ne pas trop déranger le monde dans leurs habitudes. Il y a un souper prévu après…

-Arrête ça tout de suite, ne change pas de sujet! C’est quoi ce « en plus »? Tu es bien mieux de me le dire. Tu sais très bien que je ne vais pas lâcher le morceau.

-Ah puis merde (il n’a pas dit ça, le puritain de Sean ne dirait jamais ça, mais ça transmet mieux son émotion si c’est comme ça que je le présente)! Maria, que tu connais, ma copine, m’a laissé tomber il y a environ 3 semaines, par téléphone, à partir de Sydney. Disons que ça a rendu mon père plus sensible à mes demandes et suggestions.

-C’est pas croyable! Tu avais déjà tout planifié avec elle, le mariage, les enfants…

Maria était sa première blonde. Il l’avait connu quand j’étais là-bas. C’était une co-paroissienne anglicane. Une première blonde à presque 30 ans, choisie avec soin; méchante affaire! J’avais agi comme chaperon lors de mon passage down under. On sortait très souvent à 3 et j’avais beaucoup de fun avec Maria qui était le prototype de la jeune fille naïve et bubbly. Elle ne devait pas avoir beaucoup plus que 20 ans. Elle était surprotégée par sa famille et avait beaucoup de choses à apprendre sur le monde. Elle était fascinée par mon parcours et le fait que j’étais sorti des rangs d’une famille de cultivateurs catholiques pour devenir un scientifique athée. Elle était persuadée que j’étais complètement perdu, mais elle était fascinée. Moi, je trouvais que c’était un excellent public. Elle riait de mes jokes, écoutait mes récits comme si j’étais le conteur de St-Élie-de-Caxton, dont je ne me rappelle plus le nom. Je crois que le couple Sean-Maria s’était peut-être un peu trop bâti sur cette dynamique à trois. Ce n’était sûrement pas sain. Se retrouver seule avec Sean après mon départ l’avait peut-être déçue. Pourtant, pendant cette période de 6 mois entre mon départ et l’arrivée de Sean à Québec, ils étaient restés ensemble. Je ne sais pas si ça allait bien par contre, Sean a toujours prétendu que oui. C’est quand même chien de casser comme ça à distance! Je sais pas trop ce qui a pu passer par la tête de Maria. J’imagine qu’elle ne pouvait pas faire autrement. Elle était peut-être en break, comme Catherine et moi, et venait de conclure pendant ce break que ça ne marcherait plus. Chose certaine, Sean n’était sans doute pas au courant qu’il était en break et que son couple était sous évaluation. De toute façon, c’était pas vraiment de mes affaires, alors j’avais pas l’intention de faire enquête là-dessus.

Sean n’a pas répondu à ma remarque, il semblait assez bouleversé. Je n’avais rien vu! Il avait très bien caché son jeu. Tout ce que j’ai pu trouver à dire c’est :

-Je suis désolé!

-T’en fais pas, c’est peut-être mieux comme ça! En tout cas, ça me laisse plus de temps pour organiser le rassemblement.

Ça expliquait peut-être aussi l’enthousiasme de Sean envers mon concept. Il avait besoin de quelque chose à quoi se raccrocher. Il avait besoin de se changer les idées. Je ne pouvais pas être certain si le timing avec l’annonce de Maria était bon, mais j’étais certain qu’il y avait un lien en quelque part. Ça expliquait aussi probablement l’insensibilité de Sean envers ma propre situation de couple. Dans le fond, toute cette situation devenait de plus en plus une affaire de cœur plutôt qu’une affaire spirituelle! Ou peut-être était-ce plutôt un mauvais mélange des deux.

-Jeff, voici où je te vois intervenir dans le spectacle (il a dit show). Au début, il y a une longue introduction historique sur les religions de toutes sortes, et les conflits interreligieux. On parle aussi de la discrimination faite en ce moment aux athées, aux États-Unis entre autres. Toi, tu viens après et tu expliques le concept d’individualisme conscient, de responsabilisation et de soutien communautaire.

-Ça va être plate en maudit ton affaire! De toute façon, il n’est pas question que je participe au spectacle, comme tu dis!

-Ce sera pas plate! La firme de marketing s’occupe aussi de jazzer la mise-en-scène. Je leur donne le contenu, ils font quelque chose de hot avec. Un peu comme un documentaire de la BBC, mais théâtral, en direct, avec des outils multimédias.

Sean savait que je trippais sur les documentaires scientifiques de la BBC. Je comprenais ce qu’il voulait dire, bien que je savais aussi qu’il n’aurait pas les moyens de production, ni le temps de réalisation de la BBC.

-Même si c’est très hot, je n’ai pas l’intention d’y participer. Je n’ai rien d’une vedette moi!

-Tu m’as déjà dit que tu avais fait du théâtre plus jeune. En plus, tu es capable de faire de très bonnes présentations publiques. J’ai pu le constater par moi-même.

-Les présentations que j’ai faites étaient des présentations scientifiques, devant quelques dizaines de personnes. Elles n’avaient rien de hot ou de multimédia. De toute façon, oublie-moi, je refuse par principe!

-Quel principe?

-Le principe que je ne veux pas être mêlé de trop près à ce rassemblement.

-Mais tu y es mêlé, que tu le veuilles ou non! Tu as même participé à l’entrevue du journal de l’université!

-J’y ai participé en mentionnant certaines préoccupations comme tu le sais. Ces préoccupations sont assez grandes pour m’inciter à m’éloigner un peu de l’événement. De plus, je me suis rendu compte que je n’avais pas besoin de ça. Je suis à l’aise avec ma façon de voir les choses. Je n’ai aucun besoin de la partager avec des centaines de personnes.

-Des milliers Jeff, des milliers, on attend environ 2000 personnes au PEPS!

-Tes pas sérieux! Qu’est-ce qui te fait dire ça?

-C’est la capacité du PEPS, en y ajoutant le plancher, que l’on va utiliser.

-Mais qu’est-ce qui te fait dire que tu vas remplir le PEPS?

-Fais-moi confiance, on fait tout ce qu’il faut!

-Quelques centaines ou quelques milliers ne change rien à ma décision, au contraire!

-Et qu’est-ce que tu fais des médias? Il y aura tous les médias de la région de Québec qui seront là; peut-être même des journalistes de Montréal!

-J’aimerais bien passer dans les médias, mais pour autre chose que ça; pour une découverte scientifique importante par exemple.

-Rêve pas en couleurs, c’est ta chance, profites-en!

-Coudonc, est-ce que tu renies ta formation scientifique?

-Il est fort possible que je laisse tomber la science pour me lancer corps et âme dans la défense de cette initiative! C’est peut-être le combat de ma vie; de notre vie, pourquoi pas?

-Calmes-toi un peu, Sean.

-Ce n’est pas le temps d’être calme, c’est le temps d’être enthousiaste. Je te présente le programme du rassemblement :
-D’abord l’intro dont je t’ai déjà parlé.
-Ensuite, on explique que l’on recherche une solution à ça.
-Ensuite, la présentation du concept, que j’aimerais bien que tu fasses.
-Ensuite, des témoignages multi-religieux, multi-croyances locaux et internationaux. On va avoir la possibilité d’utiliser un système de vidéoconférence pour aller chercher des témoignages un peu partout. On va avoir un écran géant au PEPS tu sais!
-Vient ensuite la conclusion où j’essaie de répondre à tes préoccupations. Je rassure tout le monde. Il ne s’agit pas d’un mouvement, il s’agit d’une suggestion pour alimenter les réflexions individuelles. J’invite le monde à signer une pétition pour la paix et le respect entre tous groupes moraux ou religieux que l’on enverra à l’ONU. J’invite aussi les gens à venir manger et discuter avec les témoins sur place, de façon tout à fait informelle. Voilà, ça devrait couvrir 2 heures.

-Et ce sera bilingue ce spectacle?

-Non, ce sera en français, avec certains témoignages étrangers qui seront traduits simultanément en sous-titres. Les témoignages seront enregistrés à l’avance bien sûr.

-Et toi, tu vas faire ta contribution en français; j’en doute!

-Oui monsieur, c’est le défi que je me donne! Je vais avoir le temps de me pratiquer d’ici là. Les gens vont apprécier l’effort que je vais faire. Ils ne m’associeront pas à un colonisateur, comme tu m’as déjà fait remarquer que l’on pouvait être perçu ici, si on fait des suggestions en anglais à tes concitoyens.

-Tu as vraiment pensé à tout Sean. En tout cas, bonne chance pour le français, je crois que ce sera pas facile pour toi. J’ai bien hâte d’entendre ça!

-Puisque tu y seras pour l’entendre, pourquoi pas participer? Ça pourrait être comme témoin si tu ne veux pas expliquer le concept. Tu vas quand même pas me laisser prendre toute la place!

Il me connaissait bien le Sean, il savait que ça me dérangeait effectivement beaucoup qu’il se mette en vedette et prenne toute la gloire pour lui, alors que le catalyseur de tout ça c’était moi. D’un autre côté, j’aurais peut-être aimé mieux ne rien catalyser du tout. Cette ambivalence me tuait. Si je voulais récupérer Catherine, il était évident que je devais m’abstenir. Par contre, peut-être que Sean avait raison, peut-être que j’allais manquer une grande opportunité de faire le bien autour de moi. On dit souvent que derrière tout grand homme, il y a une grande femme. Est-ce que Catherine était assez grande pour moi? Qu’est-ce qui m’arrivait d’avoir des pensées aussi macho? Pourquoi la maxime que je me répétais souvent, keep it simple, ne s’appliquerait-elle pas en ce moment? Ne serait-il pas beaucoup plus simple de finir calmement ma thèse, « auprès de ma blonde, qu’il fait bon, fait bon, fait bon »?…Étais-je un paresseux de ne vouloir que cette petite vie douce? J’étais vraiment tout fourré. Il fallait que je change de sujet avec Sean.

-T’as un budget de combien pour tout ça, 100 000$?

-Pour l’instant, on a un budget préliminaire autour de 50 000$, mais il est très approximatif puisque l’on a pas eu beaucoup de temps pour le préparer. On n’exagère pas cependant! Pour la bouffe par exemple, on limite ça à des petits sandwichs pour 1000 personnes. S’il en manque, les gens iront souper ensemble aux alentours. Pour le PEPS, on a eu un prix d’ami. Là où on met le paquet, c’est pour le marketing, pour l’écran géant et le système de son. Il faut avoir du monde et il ne faut pas qu’ils s’ennuient. Le reste, c’est secondaire. Il y a aussi les relations avec la presse pour lesquels nous avons embauché une relationniste.

-Et le message dans tout ça, c’est secondaire?

-C’est secondaire au niveau de l’organisation du rassemblement. Si on réussit ce que je t’ai dit, c’est certain que le message passera! Sinon, même si le message est super bon, on oublie ça, on a perdu notre temps.

-Pis ton budget lousse, qui va éponger les dépenses excédentaires s’il y en a?

-Mon père; il sait exactement dans quoi il s’embarque, il est parfaitement au courant et il accepte les conditions. Il a mis un plafond à 100 000$, et on ne se rendra jamais là. Tu sais, son nom apparaîtra comme commanditaire principal de l’événement, alors il ne fait pas ça juste pour moi. Lui aussi il veut laisser un héritage positif.

-Alors on fait pas ça pour partager une suggestion constructive, on fait ça pour se bâtir un héritage, laisser notre marque! Tu me disais égoïste de ne pas partager mon idée. Finalement c’est toi qui es égoïste de la partager. Tu fais ça pour toi, pour le souvenir que tu lègueras au monde. Ça sent pas très bon tout ça!

-Et pourquoi ce qui est bien pour nous ne pourrait pas être bien pour les autres? Je ne m’empêcherai pas de faire du bien aux autres car ça m’en fait à moi aussi!

Là il m’avait eu, j’étais bouché et il le savait.

-Alors, tu embarques Jeff?

-Je vais te dire ça demain OK? Il faut que je réfléchisse.

-C’est déjà mieux que tout à l’heure. OK pour demain, je passe te voir à ton appart pour dîner, ça va?

-OK pour le lunch.

-En attendant, je vais planifier le spectacle comme si tu acceptais d’y participer. J’ai confiance!

-C’est à tes risques et périls, Sean mon homme!

Moi qui allais voir Sean pour obtenir des réponses à mes questions. Je ressortais de cette rencontre avec encore plus de questions, mais cette fois, c’était à moi que je devais les poser.

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